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Nos courses en France en 2011

(du 1er janvier au 30 juin)

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Dimanche 30 janvier : Hondouville - 27 - Les Foulées de l'Iton - Course comptant pour le Challenge des Communes

Pour cette première course sur route, de l'année 2011, dans le département de l'Eure, 650 participants se sont donnés rendez-vous dans le charmant petit village de Hondouville, pour participer aux Foulées de l'Iton. Au programme, 4 courses sont prévues, 5 ou 10km pour les adultes et 2 ou 3km pour les plus jeunes. Pour les 5 et 10km, le parcours, entièrement plat, est tracé dans la vallée de l'Iton, sur une seule boucle, traversant les villages de Hondouville, La Vacherie, Brosville et Houetteville. Les féminines engagées sur la course des 10 Km partent en même temps que la course des 5 Km (10h00). Les Hommes engagés sur la course des 10 Km partent après la course des 5 Km avec un écart correspondant à l'écart enregistré l'an dernier entre le temps du 1er Homme et de la 1ère Féminine sur la course des 10 Km. Pour cette année, le départ de la course des 10 Km est donné 9' après le départ des 5 Km (10h09'). La course de 10km est mesurée officiellement et compte pour le Challenge des 4 Communes . Les départs des courses pour les enfants sont prévues à 9h00 pour le 2km et 9h15 pour le 3km. 

Comme chaque année, Éva (dossard 343) opte pour la course de 5km. Sa sœur, Maria, participe aussi à la course de 5km. Serge, Daniel et Didier préfèrent les 10km, quand à Marie-Claude et Momo, elles décident de faire le tour de 5km en marchant. Pour ma part, je fais les photos pour www.normandiecourseapied.com. Eva termine en 29'50" à la 102e place au scratch, et à la 4e place en V2F. Encore une fois, l'usine Georgia Pacific (spécialisée dans dans la fabrication de ouate, coton et papiers à usage sanitaire et domestique), partenaire de la course, a offert à toutes les femmes un large échantillonnage de leurs produits, pour le plus grand bonheur de toutes.

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Dimanche 10 avril : Pîtres - 27 - Le Trail des 2 Amants

Pour leur premier Trail, les Organisateurs "Trail'Eure 27" ( http://traileure27.fr.st/ ), nous ont préparé 2 supers parcours. Le plus long, dont le départ est prévu à 9h00, fait 26km et comptabilise un dénivelé total cumulé de 1300m et le plus court, 15km, totalise quand même 930m de dénivelé cumulé. Un 2e départ est prévu à 10h00 pour le 15km. Dans ma préparation pour la CCC, j'ai opté pour la distance de 26km, tout comme Daniel, qui vient nous prendre à la maison à 7h00 ... Pour cette fois, c'est Eva qui prend les photos pour www.normandiecourseapied.com . Je n'ai participé à aucune course depuis le Trail Uewersauer de 50km au Luxembourg le 21/11/2010. J'espère terminer aux alentours de 3h00, sans souffrir et en prenant le temps de regarder les paysages. Il ne fait pas très chaud, quand nous arrivons au retrait des dossards (7°) mais la température risque de monter rapidement, si l'on croit les prévisions de "Météo-France". Daniel et moi enfilons nos tenues de course et je décide de garder un haut à manches longues pour les premiers km ... une vingtaine de minutes à trottiner autour du stade pour nous dégourdir un peu les jambes et les organisateurs nous appellent pour les dernières recommandations avant le départ ... il est juste 9h00 et nous partons pour 26km. Nous commençons par effectuer un tour de stade, suivi par un petit km sur le goudron pour rejoindre le chemin de halage, longeant la Seine. Au 4e km, nous arrivons près du spectaculaire barrage de Poses, un rapide coup d'œil à droite pour regarder les péniches en attente et un autre à gauche pour apercevoir la tente blanche plantée au sommet de la Côte des Deux Amants, où nous attend le ravitaillement du 11e km. Nous quittons le chemin de halage, un peu après le 6e km en passant par dessus une barrière, servant à éviter que les vaches ne sortent de leur champ. Au passage, nous pouvons voir quelques très belles maisons. Nous traversons la Route du Val Pitan et encore une fois, nous devons passer sur une petite barrière pour accéder à un chemin, je devrais plutôt dire un escalier, car ce sont des marches creusées dans le sol qui nous permettent de gravir la première difficulté. Avant d'attaquer la montée, j'enlève mon haut à manches longues que je range dans mon sac. La montée est entièrement au soleil et la température commence à grimper. Une pancarte indique que l'altitude est de 10m au pied de la montée ... il faut y aller, pas question de courir, je prends mon temps et je marque même une pause pour boire, à l'ombre d'un arbre, vers le milieu de la montée. Certains concurrents avancent complètement pliés en avant, les mains posées sur le sol. Au sommet, à 90m d'altitude, il y a quelques personnes qui nous encouragent. La descente pour rejoindre Amfreville-sous-les-Monts est tortueuse et quelques gros cailloux obligent à la prudence. Dans le village, un habitant me dit que je suis au 8e km et que la montée que je vais faire pendant 800m va me faire gravir 100m de dénivelé ... sans que je lui demande quoi que ce soit ... moi qui suis parti sans montre et sans chrono, pour courir à la sensation, ça ne me satisfait pas du tout de connaître ce qui m'attend ... Allez, encore une fois, c'est parti pour une belle grimpette ... heureusement, en sous-bois, donc avec un peu de fraicheur. Au sommet, en sortant du bois, un baliseur me fait signe de tourner à gauche dans le chemin et il me dit aussi de rester sur la gauche car les premiers arrivent ... En effet, je croise Denis Morel, tout seul, bien sur je l'encourage et le félicite pour sa place ( lui va arriver au 13e km et moi au 9e !!!) mais, bon, on ne joue pas dans la même cour. C'est un garçon qui non seulement n'a pas la grosse tête, mais en plus est tellement gentil, que je trouve normal que les heures passées à s'entraîner aussi sérieusement qu'il le fait, soit récompenser par des victoires. Le tracé m'indique que je dois quitter ce beau chemin, pour en emprunter un autre tout en descente pour rejoindre le pied de la Côte des Deux Amants. Au passage, une pancarte indique le 10e km. En contrebas j'aperçois de nouveau le barrage de Poses et les coureurs du 15 km qui viennent de partir. J'arrive au pied de la fameuse Côte des Deux Amants, tant attendue, c'est vrai que c'est impressionnant, vu d'en bas ... je suis pressé de pouvoir découvrir le panorama, vu d'en haut, donc j'attaque la montée, encore une fois, en plein soleil ... et voilà, j'arrive au ravitaillement, au point le plus haut de la course, à 150m d'altitude. Un petit bonjour aux bénévoles et je repars aussitôt pour attaquer la boucle de 6/7km, dans la plaine, sans trop de dénivelé ... Et soudain, face à moi, Denis Morel, il vient de passer le 19e km et moi, je vais vers le 12e ... Il me dira, après l'arrivée, avoir eu un peu peur en me voyant, croyant s'être trompé de parcours ... Jusqu'au 15e km, au milieu des champs de colza, sans vent, la chaleur est pesante. Heureusement un long passage dans la forêt me redonne un peu de fraicheur entre le 15e et le 19e, surtout qu'en plus, c'est tout en descente. Il reste une difficulté, remonter au sommet de la Côte des Deux Amants ... Je marche en me tenant les cuisses, le chemin n'est pas large et 3 vététistes arrivent dans mon dos, je les entends souffler de plus en plus fort, je me range sur le côté pour les laisser passer, les deux premiers passent sans problème et le troisième se prend un pied dans une racine et est obligé de poser pied à terre ... impossible de repartir, il finit la montée en poussant le VTT. Je suis seul et je me régale dans la descente, vers Romilly-sur-Andelle, je rattrape 2 concurrents, et je reste derrière eux, car nous sommes presque en bas, à ce moment là. Il reste moins de 5km, mais je sais que ce n'est pas la partie la plus facile, même si c'est tout plat, il y a la fatigue qui commence à se faire sentir et puis, il y a beaucoup de partie bitumée, où il faut souvent slalomer entre les voitures, bref, il faut rester vigilant encore un petit peu. Je rattrape Thierry, un habitué du forum NCAP, et je décide de passer la ligne avec lui, il avait prévu de courir en 3h, je lui demande combien de temps il nous reste pour arriver en 3h, il m'annonce que nous en sommes à 2h50' de course ... un dernier effort, pour rejoindre le stade ... un tour de piste et hop, main dans la main, nous franchissons la ligne d'arrivée en 2h56'23".

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Dimanche 29 mai : Franqueville Saint-Pierre - 76 - La Galopée

Toujours dans le cadre de ma préparation pour la CCC, j'ai décidé de participer à La Galopée avec l'espoir de terminer en dessous de 3h, sans faire de forcing. Daniel a la même idée que moi, donc nous faisons du covoiturage en direction de Franqueville-Saint-Pierre. En allant récupérer nos dossards, nous croisons de nombreux copains, eux aussi en prépa pour la CCC. Le speaker annonce que nous serons plus de 500 au départ. Pour nous, c'est aussi l'occasion de courir pour la première fois sous les couleurs de notre nouveau club "l'AS Trail Course Nature", mais avant le départ nous devons trouver Sébastien pour qu'il nous donne nos maillots aux couleurs de l'association "Les Raids Dingues" ... Nous faisons connaissance avec une partie des membres de l'association et David en profite pour faire quelques photos de toute la horde jaune, et oui, les tee-shirts sont jaune fluo, impossible de nous rater sur une course !!!

Il est juste 9h quand le départ des 2 courses est donné. Le long peloton s'étire doucement dans la campagne, pour l'instant, c'est plat et on se rend vite compte que toute la végétation est sèche car nous soulevons un énorme panache de poussière, dans le premier petit chemin. Il fait déjà bien chaud et le soleil va nous accompagner toute la matinée ... tous les participants apprécient les passages en sous bois, cet apport de fraicheur nous fait du bien. Je n'ai pas envie de forcer et je laisse Daniel partir tranquillement à son rythme. Les premiers km sont parfois un peu trop rapide et il ne faut pas se laisser emballer par la vitesse. Jusqu'au premier ravitaillement, il n'y a pas de grosses difficultés et j'y arrive tranquillement ... c'est un peu après que la paëlla, dégustée la veille et légèrement épicée, m'a joué des tours ... une espèce de crampe d'estomac m'empêchant de courir, m'a contraint à une petite marche forcée pendant quelques minutes, en étant juste à la limite de vomir à plusieurs reprises ... heureusement la douleur s'est estompée et j'ai pu reprendre la course.

Tout au long du parcours, j'ai pu apprécié les paysages magnifiques, tout comme les nombreux photographes, présents sur le site, qui n'ont pas manqué de nous mitrailler à de nombreux endroits. Bien sur, j'ai eu le droit à quelques petites réflexions, plutôt sympathiques, de la part de Jackie et Yvon www.cb2000.fr , plus habitués à me croiser sur les courses comme photographe plutôt que coureur et j'ai même fait une petite causette avec Jackie, dans la belle montée de Belbeuf. Un autre photographe attendait notre passage au sommet de la même côte, et là aussi, je me suis arrêté pour lui faire un petit bisou, et lui demander s'il était d'accord pour me payer une petite bière après la course, mais il m'a carrément dit : "Je ne paye pas à boire à ceux qui montent les côtes en souriant" ... sacré Wilhelm ... et bien que ça lui plaise ou pas, je suis quand même allé lui piquer ses photos sur www.normandiecourseapied.com . Un grand merci à tous les 3 pour leurs belles photos.

Il fait de plus en plus chaud et malgré mes arrêts à chaque ravitaillements, non seulement pour boire, mais aussi pour remplir ma gourde de 600cc, que je vide à chaque fois, j'ai la bouche sèche et j'ai soif ... surement à cause de la paëlla ... mais bon, je ne suis pas non plus en train de traverser le désert ... donc tout va bien quand même. Je me retrouve un bon moment seul et ça me permets de dévaler quelques belles descentes (j'adore !!!) sans avoir à ralentir derrière d'autres coureurs ... car j'ai remarqué que dans les montées, presque tous les coureurs fatigués (ou mauvais grimpeurs, comme moi) se rangent pour laisser passer des concurrents plus rapides, alors que dans les descentes, les prudents (ou peureux) ne se rangent pas pour laisser passer les bons descendeurs ... bizarre, non ... La dernière montée (qui était la première descente) me paraît longue, je marche un peu et en sortant de la forêt, je vois le site d'arrivée, je regarde ma montre et je me dis que je ne pourrais pas passer sous les 3h, car il y a une petite boucle à faire entre les maisons plus un tour de stade ... je termine en 3h02'45" à la 236e place. Place maintenant à l'Oxygen Challenge au Lioran dès jeudi 2 juin et pour moi, ça va vraiment être une grosse semaine de préparation.

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Du jeudi 2 juin au dimanche 5 juin : Le Lioran - 15 - L'Oxygen Challenge - Récit du week-end : ICI

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