Récit de la TransMarathon - Agropoli - Italie

Course nature, en 5 étapes, dans le "Parco Nazionale Del Cilento E Vallo Di Diano",

à 120km au sud de Naples (Italie) entre mer méditerranée et montagne,

du 22 au 27 août 2005.

http://www.libertasagropoli.com/transmarathon.htm

C'est dans une salle de la Mairie de Agropoli que les 215 participants  de la Transmarathon (Italiens, Marocains, Suisses, Allemands, Espagnols et 8 Français), se sont retrouvés, dimanche 21 août, pour la remise des dossards et la présentation de l'épreuve. Pour cette 5e édition, 5 étapes sont au programme, avec toujours des courses de ville à ville.

Zone de Texte: Zone de Texte: Des autocars sont prévus pour venir chercher les participants, répartis dans plusieurs hôtels de la région, et les emmener au départ des étapes. Ils sont ensuite récupérés dans la ville d'arrivée et  raccompagnés dans leurs hôtels. Tous les départs sont prévus à 18h sauf celui du semi-marathon qui est prévu à 17h, ce qui permet de profiter de la plage ou de la piscine le matin. Il est aussi possible de visiter le site archéologique de Paestum situé à moins de 500m de l'hôtel 4* Ambassador.  

La Course.

1e étape.

Lundi 22 août 2005, en guise de prologue, ce sont 12,200km qui attendent les participants, entre Santa Maria et Agropoli.

Bien que la pluie ne soit pas tombée depuis 3 mois, c'est sous un orage que nous avons embarqué dans les autocars, pour faire notre premier transfert vers la ville de départ, Santa Maria. La crainte de courir sous la pluie s'est vite estompée à l'approche du départ, il ne s'agissait en fait que d'un orage localisé. Le charmant petit port de Santa Maria, n'aura même pas vu la pluie, et le départ est donné dans la longue rue piétonne, au milieu des nombreux supporters venus encourager les coureurs. Après un passage le long du port, il faut grimper par un petit sentier, pour gagner un joli point de vue panoramique sur la côte Amalfitaine et le Golfe de Salerne, avec en prime, une vue imprenable de l'Ile de Capri. Ensuite, ce n'est qu'une succession de montées et descentes sans trop de difficultés, avec vue sur la mer et les plages, pendant toute la durée de l'étape. Le bitume ne fait sa réapparition que pour les deux derniers km courus dans la ville d'Agropoli. L'arche d'arrivée est installée dans la zone piétonne au milieu des commerces et des terrasses de cafés, remplies à cette heure de la journée, heureusement, il y a des barrières de protection pour empêcher les gens de traverser et permettre aux participants de franchir la ligne d'arrivée sur un tapis bleu déroulé sur 30m avant la ligne.

Chez les hommes, le Marocain Abdelhadi El Hachimi remporte l'étape devant l'Italien Marco Baldini et l'Italien résidant en France Modestino Preziosi, le français Sylvain Bazin termine à une très belle 6e place et chez les femmes, c'est l'Italienne Madalena Carrino qui l'emporte largement devant ses compatriotes Cécilia Pattela et Anna Grasso, la Française Claire Garbagnati termine 7e.

 

2e étape.

Mardi 23 août 2005, le soleil est au rendez-vous pour le départ de la 2e étape longue de 11,500km qui se déroule entre Ogliastro et Cicérale.

Le départ est donné dans une petite rue assez étroite et cela nous permet de voir que le linge étendu en travers des rues n'est pas uniquement réservé au cinéma, en effet, c'est sous les draps, tendus à une dizaine de mètres au dessus de nos têtes que nous partons pour cette deuxième étape. Après une légère montée, dans le village, nous descendons pendant environ 4km. C'est à partir de cet endroit que les choses sérieuses commencent, une très longue montée nous permet d'atteindre le village d'arrivée. Pour beaucoup, la marche est le seul moyen de progression, et comme  tout le monde est persuadé que l'arrivée est en haut du village, chacun cherche à conserver sa place tant bien que mal. Mais quelle surprise, au sommet du col, d'où la vue est magnifique, il reste encore 1,2km à parcourir. C'est une descente vertigineuse qu'il faut dévaler pendant environ 800m, et qui va faire beaucoup de mal aux cuisses déjà bien endolories par les efforts de la veille. Encore une portion plate et nous arrivons sur le tapis bleu avant de passer sous l'arche d'arrivée. Tout au long de l'étape, la vue est magnifique, le ciel bien dégagé nous permet de voir les îles méditerranéennes ainsi que les nombreux sommets aux alentours avec toujours des petits villages accrochés à flan de montagne. Abdelhadi El Hachimi, chez les hommes, et Maddalena Carrino, chez les femmes, remportent les premières places et confirment qu'ils sont quasiment imbattables.

 

3e étape.

Mercredi 24 août 2005, nous sommes au départ dans la ville de Novi Velia et nous allons arriver à Vallo Della Luciana. L'organisateur nous prévient : "Aujourd'hui, vous allez participer à la 3e étape, la plus longue, un semi-marathon, mais c'est aussi la plus dure, car en plus du fort dénivelé, vous allez avoir très chaud, mais vous allez être émerveillés par les paysages traversés, profitez-en pour admirer la nature autour de vous."

Le départ est donné à 17h, car l'étape est longue et il faut que tout le monde termine avant la nuit, il fait 24°. C'est devant la petite église, sur une place ronde, bordée de maisons très typiques, avec toujours autant de linge étendu aux fenêtres, qu'est tiré le coup de pistolet libérant les courageux participants. A peine après avoir parcouru 1km, en descente, c'est une montée de 4km à 10%, puis encore 1km à 16% qu'il faut grimper. Une fois cette terrible montée terminée, c'est par une portion vallonnée et assez facile que nous rejoignons le 11e km. De , commence la longue descente jusqu'au village de Cuccaro qu'il faut traverser par une voie piétonne, encore une fois, il y a du monde partout, les gens nous encouragent et nous proposent de l'eau ou des morceaux de pastèques, on se fait même arroser, c'est vraiment très encourageant. Une dernière montée de 500m à la sortie du village au 16e km et ensuite, que de la descente jusqu'à Vallo Della Luciana, ville se situe l'arrivée. Toujours les mêmes aux avants postes, Modestino Preziosi, après une chute dans la première descente termine 10e et perd 2 place au classement, mais rien de grave.

 

Jour de repos.

Jeudi 25 août 2005, jour de repos pour tous, récupération pour certain (piscine, plage), visite des sites archéologiques de Paestum pour d'autres. Un groupe est même parti de bonne heure pour aller sur l'Île de Capri et longer les côtes Amalfitaines, en bateau. En ce qui me concerne, je suis allé, en train, visiter la ville de Pompeï que le célèbre volcan Vésuve a entièrement enseveli en quelques minutes.

 

4e étape.

Vendredi 26 août 2005, la température a encore grimpé, il est 17h et il fait presque 30°. Nous partons pour 13,5km entre Valle Dell'Angelo et Laurino. Pour la première fois, on nous promet une étape facile jusqu'au 12e km, avec quand même un dernier km qui devrait laisser des souvenirs, d'après l'organisateur.

C'est vrai que la petite montée pendant 1km après le départ est sans difficultés. Il en est de même pour les 4km suivants qui sont pourtant vallonnés, mais rien à voir avec les montées des jours précédents. Jusqu'au 9e km, c'est en descente que nous arrivons au village de Piagine et c'est encore en descente que nous continuons cette étape jusqu'au fameux dernier km. Nous tombons face à un mur de pierre, la route est collée à la paroi pendant 1km, on distingue le clocher de l'église au sommet du piton rocheux est jugée l'arrivée. Quelques virages en lacets, de la musique, des cris d'encouragement et voici le tapis bleu, encore 30m et c'en est terminé pour cette 4e étape. Toujours pas de grands changements dans les classements, les positions semblent acquises et chacun surveille ses adversaires proches en essayant de ne pas se faire rattraper, tout en conservant sa place.

 

5e et dernière étape.

Samedi 27 août 2005, il ne reste que 14,5km à parcourir entre la Grotte Di Castelcivita et Roccadaspide, pour que la 5e édition de la Transmarathon soit terminée.

Le départ est donné juste devant l'entrée de la grotte que certains sont allés visiter avant la course. Nous sommes à 387m d'altitude, après 4 km vallonnés, il faut attaquer une descente d'environ 6km pendant laquelle, nous traversons les villages de Case Lucia (133m d'alt.) et Carretiello (120m d'alt.). Au passage du 10e km (110m d'alt.), nous sommes au pied de la ville de Roccadaspide et c'est une dernière montée tout en lacet qu'il nous faut encore gravir pour rejoindre le centre touristique et la ligne d'arrivée, située à 354m d'altitude. Du premier à passer la ligne, Abdelhadi El Hachimi, à la dernière, la française Maria Fabre, c'est une véritable marée humaine qui nous a accueilli et encouragé pendant toute cette ultime montée.

Il n'aura fallu qu'une petite heure, après l'arrivée de la dernière, pour que l'organisateur commence la remise des récompenses. Des coupes et trophées pour les 20 premiers hommes et les 6 premières femmes, avec des primes en argent pour tous. Des coupes encore, pour les 3 premiers de chaque catégorie hommes et femmes, avec toujours des petits cadeaux supplémentaires.

Belle moisson de coupes pour les représentants français, Modestino Preziosi (Italien, mais résidant en France, à Aclou) termine 6e de la course; Sylvain Bazin de Rambouillet, 8e; Pascal Larmoire de Rambouillet, 43e et 3e V2; Claire Garbagnati de Paris, 96e et 6e Femme; Daisy Petithory de Mulhouse, 116e et 1e V2F; Huguette Foures de Bordeaux, 117e et 2e V2F; Eva Humbert de Damville, 126e et 1e V1F; Maria Fabre de Plessis Trévise, 137e et 3e V2F et pour finir, votre serviteur, Fabrice Humbert, 111e et 14e V2H, qui n'a pas ramené de coupe, mais plein de photos et de souvenirs, et n'est-ce pas , le principal, les rencontres et le partage avec les autres.

 

Impressions des 3 Normands dans la course :

Au milieu des 215 participants, venus pour la plupart d'Italie, quelques Suisses, des Allemands, des Espagnols et 8 Français dont 3 Normands. Modestino Preziosi, Italien mais résidant depuis quelques années à Aclou a embarqué avec lui Fabrice et Eva Humbert de Damville, dans cette aventure d'une semaine dans une région qu'il connaît bien pour y avoir résidé de nombreuses années.

C'est une course de 72,8km, répartis en 5 étapes, qui se déroule entièrement dans un parc national immense, recouvrant un peu plus de 181000 Ha, dont le point le plus haut se situe à 1899m et le plus bas au niveau de la mer. Nous sommes prévenus dès le départ, nous n'aurons pas beaucoup de portions plates.

Aucun problème pour Modestino qui a déjà participé aux éditions précédentes, car même si les étapes changent chaque année, ce sont toujours les mêmes bases : partir d'un village, souvent accroché à une colline, descendre dans la vallée et remonter pour rejoindre l'arrivée dans un autre village, au sommet d'un piton rocheux. Les distances sont différentes chaque jour, les temps sont cumulés pour avoir un classement final, il est quand même possible de ne pas courir une étape, ou plusieurs, mais vous êtes pénalisés par un temps de 24h par course non courue.

Tous les jours, des autocars viennent nous chercher dans les hôtels, nous sommes logés, pour nous emmener vers les villes de départ. Ils nous récupèrent ensuite dans les villes d'arrivée et nous raccompagnent à nos hôtels, c'est très bien organisé.

Pour toutes les étapes, les départs se font à 18h, sauf pour le semi-marathon, qui est à 17h. Ce qui permet à tous les participants, de pouvoir visiter la région ou profiter de la mer ou de piscine, le matin.

 

La Course.

Pour Modestino Preziosi, l'enfant du pays, les choses s'annonçaient difficile dès le début. En effet, pour la plupart des athlètes, venus pour gagner, le premier objectif est de battre le recordman du Monde de Courses Extrêmes, et même si ce sont tous des amis, ce n'est pas pour autant qu'ils se font des cadeaux, une fois la course lancée. Pour Fabrice et Eva Humbert, les espoirs sont moindres. Venir participer à cette course en Italie, c'est d'abord découvrir une région inconnue en rencontrant les gens qui vivent ici dans la montagne et partager de bons moments avec eux. Pour les coupes et les médailles, nous n'y pensons même pas.

Après l'arrivée de la première étape entre Santa Maria et Agropoli, longue de 12,2km, voici les impressions de nos 3 Normands :

Modestino Preziosi : "Je termine 3e de la première étape avec 2" d'avance sur le 4e, mais à 2'02" du 1e, Abdelhadi El Hachimi. D'origine marocaine, il  habite à Milan, il n'a pas fait 1000km pour faire de la figuration, il va être difficile à battre, mais je vais essayer de me maintenir dans le peloton de tête et on verra bien".

Éva Humbert : "J'ai eu très peur que nous soyons obligés de courir, sous la pluie, cette 1e étape, car, quand nous attendions l'autocar, chargé de nous conduire au départ de la course, un violent orage s'est abattu sur notre hôtel, coupure de courant, inondation dans le hall, le ciel est devenu noir et nous avons fait le trajet pour rejoindre Santa Maria, sous la pluie. Il ne s'agissait que d'un orage localisé, pour preuve, le charmant petit port, d'où est donné le départ n'aura même pas vu la pluie. Nous avons couru sous le soleil, une étape magnifique, pour les décors. Pour les résultats, je termine 159e, 22e femme et 3e V1F, je suis très satisfaite".

Fabrice Humbert : "Je préfère les courses longues en une seule étape, car n'étant pas très bon en montée, je peux facilement revenir dans les portions descendantes, mais , c'est trop court pour revenir, alors j'ai profité de la vue superbe pour faire quelques photos et j'ai terminé tranquillement à la 128e place et 21e V2, je crois que je vais aider Eva à conserver sa bonne place en V1F."

 

Pour la 2e étape, de Ogliastro à Cicérale, la distance à parcourir est de 11,5km, mais la montée est si importante que presque tous les participants vont mettre le même temps que pour l'étape de la veille.

Modestino Preziosi : "Aujourd'hui, j'ai mis 29" de plus qu'hier et de la 3e place, je passe à la 4e, mais rien de grave, nous sommes 8 à nous tenir dans un mouchoir de poche, c'est bien pour le spectacle".

Éva Humbert : "J'ai bien géré la montée, pour preuve, j'ai couru l'étape en 1h13'35" et hier, j'avais mis 1h18'53", donc j'ai fait 5'18" de moins, il n'y en a pas beaucoup dans le peloton qui ont réalisé une si belle opération. J'ai doublé et laissé sur place la 2e V1F et j'ai pris sa place au classement, je commence à croire que la victoire en V1F est à ma portée, il faut que je reste concentrée pour y arriver."

Fabrice Humbert : "Contrairement à Eva, j'ai mis 42" de plus qu'hier, mais pour quelqu'un qui n'aime pas les montées, je m'en suis bien tiré. Il ne fallait surtout pas se griller aujourd'hui car demain il y a un semi qui nous attend. J'ai regagné quelques places au général et je suis 19e V2."

 

La 3e étape est la plus dure, 21,1km à parcourir entre Novi Velia et Vallo Della Luciana, en plus, il fait très chaud au moment du départ, à 17h, la température oscille entre 25 et 26°.

Modestino Preziosi : "C'est l'étape que j'aurais aimé gagner, longtemps en tête avec Abdelhadi El Hachimi, Marco Baldini et Gennaro Varrella, une vilaine chute dans un passage en sous bois, m'a contraint à ralentir et à laisser passer 6 autres coureurs, en terminant 10e de l'étape, je me retrouve 6e au classement général, il va falloir être vigilant pour les 2 dernières étapes."

Éva Humbert : "Très fatiguée ce matin, je ne voulais pas prendre le départ du semi, mais Fabrice m'a un peu forcé et j'ai accepté de partir, en espérant aller jusqu'au bout. La Suissesse Jacqueline Cristiano, qui était jusque en tête de la catégorie V1F n'a pas pris le départ du semi, elle se retrouve donc avec une pénalité de 24h. Avec 5'32" d'avance sur l'Italienne Lau Tanik, au départ, je suis restée avec elle pendant une bonne partie de la course et j'ai accéléré à l'approche de l'arrivée pour encore augmenter mon avance."

Fabrice Humbert : "J'ai beaucoup aimé cette étape, si on oublie les 5 premiers km, 4 en montée à 10% suivis par encore 1km à 16%. Nous avons eu une vue magnifique en arrivant au  sommet, et nous sommes passés dans des petits villages très typiques d'Italie, avec linge étendu aux fenêtres, et traversant la rue, au dessus de nos têtes. J'ai surtout apprécié la superbe descente qui m'a permis de redoubler quelques bons grimpeurs qui m'avaient lâchement abandonné dans la montée. J'en ai profité pour reprendre quelques places au classement."

 

Avant la 4e étape, nous avons droit à une journée de repos, bien mérité. Pour certains, c'est repos total au bord de la piscine ou au bord de mer. Un groupe part pour la journée, visiter Capri et longer en bateau la côte Amalfitaine. Pour le couple Éva et Fabrice Humbert, c'est en train que nous allons visiter les ruines de Pompéi.

 

Pour la 4e étape, longue de 13,5km, la température a encore grimpé, il fait presque 30° à 17h au moment du départ. On nous annonce une étape sans difficultés jusqu'au 12e km. Pour la fin, on s'attend tous, à une super montée.

Modestino Preziosi : "Je me suis soigné pendant la journée de repos et j'ai tenté le tout pour le tout dans cette 4e étape. Mais il était impossible de suivre Abdelhadi dans la descente, et quand Marco et Gennaro ont accéléré, je n'ai pas réussi à les suivre et je termine 4e, et je reste encore 6e au classement général."   

Éva Humbert : "C'est vrai que ce n'est sûrement pas la plus belle étape, mais c'est encore une fois dans l'ascension finale d'environ 1,5km que j'ai fait la différence avec mes adversaires proches. Je suis contente de conforter mon avance et de conserver ma 1e place en V1F."

Fabrice Humbert : "Belle étape tranquille, jusqu'au km.12, ensuite, il faut grimper, le plus souvent, au moral, pour finir. Il y a quand même une chose qui me réconforte, je commence à doubler des concurrents dans les montées je n'en déduis pas que je m'améliore, mais je pense que tout le monde commence à être fatigué. Je suis passé à la 111e place au général et 14e V2, c'est pas mal, je suis satisfait."

 

Le départ de la 5e étape est donné devant l'entrée de la Grotte Di Castelcivita et dans 14,5km, quand nous arriverons à Roccadaspide, il en sera terminé pour cette 5e édition de la Transmarathon. Une fois de plus, c'est une étape très vallonnée qui nous attend, avec au 10e km, alors que nous serons à 110m d'altitude, une superbe montée vers l'arrivée, au centre de Roccadaspide, jugée à 354m d'altitude, sympa, pour finir

Après la course, nous avons eu droit à une remise de récompenses grandiose. Les 20 premiers Hommes et les 6 premières femmes sont repartis avec coupes et trophées ainsi que des primes en argent. Ensuite les 3 premiers de chaque catégorie, hommes et femmes ont aussi été récompensés, par des coupes et plaquettes.

C'est pendant le repas qui a suivi la remise des récompenses que nos 3 Normands ont déclaré :

Modestino Preziosi : "Je n'ai rien pu faire dans la dernière étape, j'ai terminé 5e et ce n'est pas suffisant pour remonter au classement général. Je termine donc 6e de la course et c'est bien quand même. Il y aura une 6e édition et j'y serai, avec j'espère encore plus de Français. Je suis content pour Eva que j'ai fait venir ici et qui repart avec une belle place de 1e V1F, je suis sur qu'elle est déjà prête à revenir pour défendre son titre."

Éva Humbert : "Je suis vraiment heureuse, car je ne pensais même pas au podium en arrivant ici, et encore moins à la première place en V1F, je termine 126e de la course, 16e femme, et 1e V1F. Nous avons passé une semaine dans un super hôtel, rencontré plein de gens sympathiques et surtout j'ai renoué avec mes racines, je suis née à moins de 200km de l'endroit se déroule la course et je pense que pour l'année prochaine, nous partirons une semaine plus tôt, et je retournerai dans ma famille que je n'ai pas vu depuis plus de 30 ans. Un grand merci à Modestino de nous avoir emmené dans cette aventure, sans oublier Brigitte Piette (sa compagne) qui s'est occupée de notre voyage, et qui malheureusement n'a pas pu venir cette année."

Fabrice Humbert : "C'est une très belle course, qui demande quand même un minimum de préparation, surtout pour ceux qui cherchent la performance. Beaucoup de relance, des belles montées mais aussi des descentes techniques en font une course très attrayante. Les nombreuses primes distribuées peuvent aussi encourager à venir se confronter aux Italiens. On peut venir en famille, il y a tellement de choses à faire dans la région, visite des sites de Paestum, Agropoli, Pompei et plein d'autres, avec en plus l'assurance d'un beau soleil, comme Eva l'a dit, nous allons sûrement revenir, j'essaierai de faire mieux que 111e."

 

http://www.libertasagropoli.com/transmarathon.htm

 

 

Le superbe site de Paestum

 

 

Une des plages de Agropoli

 

 

Le port de plaisance de Agropoli

 

 

         

Une ruelle de la ville de Agropoli

 

 

Agropoli

 

 

Le site de Pompeï, avec au fond, le Vésuve

 

 

Novi Velia

 

 

Au pied de la montée vers le village de Roccadaspide, devant la statue de Padre Pio

 

 

        

Un peu de repos entre 2 étapes

 

 

        

Daisy Petithory de Mulhouse, avec qui nous avons fait le voyage en train, Napples-Agropoli

 

        

Fabrice et l'Allemand Josef Kaufmann

 

 

 

 

 

 

          

Madalena Carrino, 1ere Féminine

 

Modestino Preziosi, grâce à qui, nous avons connu cette course, et fait le voyage, pour y participer

 

 

 

 

L'arrivée de Maria Fabre

 

 

Éva et sa soeur Maria

 

 

Une partie des vainqueurs

 

 

Maria Fabre, 1e V2F - Madalena Carrino, 1ere Féminine et 1e SéniorF - Éva Humbert, 1e V1F