La
Course.
1e
étape.
Lundi 22
août 2005,
en
guise
de
prologue,
ce
sont 12,200km
qui
attendent
les
participants,
entre
Santa Maria
et Agropoli.
Bien
que
la
pluie
ne
soit
pas
tombée
depuis 3
mois,
c'est
sous
un
orage
que
nous avons
embarqué
dans
les
autocars,
pour
faire
notre
premier
transfert
vers
la
ville
de
départ,
Santa Maria.
La
crainte
de
courir
sous
la
pluie
s'est
vite
estompée
à
l'approche
du
départ,
il
ne
s'agissait
en
fait
que
d'un
orage
localisé.
Le charmant
petit
port
de
Santa Maria,
n'aura
même
pas
vu
la
pluie,
et
le
départ
est
donné
dans
la
longue
rue
piétonne,
au
milieu
des
nombreux
supporters
venus
encourager
les
coureurs.
Après
un
passage
le
long
du
port,
il
faut
grimper
par
un
petit
sentier,
pour
gagner
un
joli
point
de
vue
panoramique
sur
la
côte Amalfitaine
et
le
Golfe
de Salerne,
avec
en
prime,
une
vue
imprenable
de
l'Ile
de Capri.
Ensuite,
ce
n'est
qu'une
succession
de
montées
et
descentes
sans
trop
de
difficultés,
avec
vue
sur
la
mer
et
les
plages,
pendant
toute
la
durée
de
l'étape.
Le
bitume
ne
fait
sa
réapparition
que
pour
les
deux
derniers
km
courus
dans
la
ville
d'Agropoli.
L'arche
d'arrivée
est
installée
dans
la
zone
piétonne
au
milieu
des
commerces
et
des
terrasses
de
cafés,
remplies
à
cette
heure
de
la
journée,
heureusement,
il
y
a
des
barrières
de
protection
pour
empêcher
les
gens
de
traverser
et
permettre
aux
participants
de
franchir
la
ligne
d'arrivée
sur
un
tapis
bleu
déroulé
sur 30m
avant
la ligne.
Chez
les
hommes,
le
Marocain Abdelhadi El Hachimi
remporte
l'étape
devant
l'Italien Marco Baldini
et
l'Italien
résidant
en
France Modestino Preziosi,
le
français
Sylvain Bazin
termine
à
une
très
belle 6e
place
et
chez
les
femmes,
c'est
l'Italienne Madalena Carrino
qui
l'emporte
largement
devant
ses
compatriotes Cécilia Pattela
et Anna Grasso,
la
Française
Claire Garbagnati
termine 7e.
2e
étape.
Mardi 23
août 2005,
le
soleil
est
au
rendez-vous
pour
le
départ
de
la 2e
étape
longue
de 11,500km
qui
se
déroule
entre Ogliastro
et Cicérale.
Le
départ
est
donné
dans
une
petite
rue
assez
étroite
et
cela
nous
permet
de
voir
que
le
linge
étendu
en
travers
des
rues
n'est
pas
uniquement
réservé
au
cinéma,
en
effet,
c'est
sous
les
draps,
tendus
à
une
dizaine
de
mètres
au
dessus
de
nos têtes
que
nous
partons
pour
cette
deuxième
étape.
Après
une
légère
montée,
dans
le
village,
nous
descendons
pendant
environ 4km.
C'est
à
partir
de
cet
endroit
que
les
choses
sérieuses
commencent,
une
très
longue
montée
nous
permet
d'atteindre
le
village
d'arrivée.
Pour
beaucoup,
la
marche
est
le
seul
moyen
de
progression,
et
comme
tout
le
monde
est
persuadé
que
l'arrivée
est
en
haut
du
village,
chacun
cherche
à
conserver
sa
place
tant
bien
que
mal.
Mais
quelle
surprise,
au
sommet
du
col,
d'où
la
vue
est
magnifique,
il
reste
encore 1,2km
à
parcourir.
C'est
une
descente
vertigineuse
qu'il
faut
dévaler
pendant
environ 800m,
et
qui
va
faire
beaucoup
de
mal
aux
cuisses
déjà
bien endolories
par
les
efforts
de
la
veille.
Encore
une
portion
plate
et
nous
arrivons
sur
le
tapis
bleu
avant
de
passer
sous
l'arche
d'arrivée.
Tout
au
long
de
l'étape,
la
vue
est
magnifique,
le
ciel
bien
dégagé
nous
permet
de
voir
les
îles
méditerranéennes
ainsi
que
les
nombreux
sommets
aux
alentours
avec
toujours
des
petits
villages
accrochés
à
flan
de
montagne. Abdelhadi El Hachimi,
chez
les
hommes,
et Maddalena Carrino,
chez
les
femmes,
remportent
les
premières
places
et
confirment
qu'ils
sont
quasiment
imbattables.
3e
étape.
Mercredi 24
août 2005,
nous
sommes
au
départ
dans
la
ville
de Novi Velia
et
nous
allons
arriver
à Vallo Della Luciana.
L'organisateur
nous
prévient :
"Aujourd'hui,
vous
allez
participer
à
la 3e
étape,
la
plus
longue,
un semi-marathon,
mais
c'est
aussi
la
plus
dure,
car
en
plus
du
fort
dénivelé,
vous
allez
avoir
très
chaud,
mais
vous
allez
être
émerveillés
par
les
paysages
traversés,
profitez-en
pour
admirer
la
nature
autour
de
vous."
Le
départ
est
donné
à 17h,
car
l'étape
est
longue
et
il
faut
que
tout
le
monde
termine
avant
la
nuit,
il
fait 24°.
C'est
devant
la
petite
église,
sur
une
place
ronde,
bordée
de
maisons
très
typiques,
avec
toujours
autant
de
linge
étendu
aux
fenêtres,
qu'est
tiré
le
coup
de
pistolet
libérant
les
courageux
participants.
A
peine
après
avoir
parcouru 1km,
en
descente,
c'est
une
montée
de 4km
à 10%,
puis
encore 1km
à 16%
qu'il
faut
grimper.
Une
fois
cette
terrible
montée
terminée,
c'est
par
une
portion
vallonnée
et
assez
facile
que
nous
rejoignons
le 11e
km.
De
là,
commence
la
longue
descente
jusqu'au
village
de Cuccaro
qu'il
faut
traverser
par
une
voie
piétonne,
encore
une
fois,
il
y
a
du
monde
partout,
les
gens
nous
encouragent
et
nous
proposent
de
l'eau
ou
des
morceaux
de
pastèques,
on
se
fait
même
arroser,
c'est
vraiment
très
encourageant.
Une
dernière
montée
de 500m
à
la
sortie
du
village
au 16e
km
et
ensuite,
que
de
la
descente
jusqu'à Vallo Della Luciana,
ville
où
se
situe
l'arrivée.
Toujours
les
mêmes
aux
avants
postes, Modestino Preziosi,
après
une
chute
dans
la
première
descente
termine 10e
et
perd 2
place
au
classement,
mais
rien
de
grave.
Jour
de
repos.
Jeudi 25
août 2005,
jour
de
repos
pour
tous,
récupération
pour
certain
(piscine,
plage),
visite
des
sites
archéologiques
de Paestum
pour
d'autres.
Un
groupe
est
même
parti
de
bonne
heure
pour
aller
sur
l'Île
de Capri
et
longer
les
côtes Amalfitaines,
en
bateau.
En
ce
qui
me
concerne,
je
suis
allé,
en
train,
visiter
la
ville
de Pompeï
que
le
célèbre
volcan Vésuve
a entièrement
enseveli
en
quelques
minutes.
4e
étape.
Vendredi 26
août 2005,
la
température
a
encore
grimpé,
il
est 17h
et
il
fait
presque 30°.
Nous
partons
pour 13,5km
entre Valle Dell'Angelo
et Laurino.
Pour
la
première
fois,
on
nous
promet
une
étape
facile
jusqu'au 12e
km,
avec
quand
même
un
dernier
km
qui
devrait
laisser
des
souvenirs,
d'après
l'organisateur.
C'est
vrai
que
la
petite
montée
pendant 1km
après
le
départ
est
sans
difficultés.
Il
en
est
de
même
pour
les 4km
suivants
qui
sont
pourtant
vallonnés,
mais
rien
à
voir
avec
les
montées
des
jours
précédents.
Jusqu'au 9e
km,
c'est
en
descente
que
nous
arrivons
au
village
de Piagine
et
c'est
encore
en
descente
que
nous
continuons
cette
étape
jusqu'au
fameux
dernier
km.
Nous
tombons
face
à
un
mur
de
pierre,
la
route
est
collée
à
la
paroi
pendant 1km,
on
distingue
le
clocher
de
l'église
au
sommet
du
piton
rocheux
où
est
jugée
l'arrivée.
Quelques
virages
en
lacets,
de
la
musique,
des
cris
d'encouragement
et
voici
le
tapis
bleu,
encore 30m
et
c'en
est
terminé
pour
cette 4e
étape.
Toujours
pas
de
grands
changements
dans
les
classements,
les
positions
semblent
acquises
et
chacun
surveille
ses
adversaires
proches
en
essayant
de
ne
pas
se
faire
rattraper,
tout
en
conservant
sa
place.
5e
et
dernière
étape.
Samedi 27
août 2005,
il
ne
reste
que 14,5km
à
parcourir
entre
la
Grotte
Di Castelcivita
et Roccadaspide,
pour
que
la 5e
édition
de
la Transmarathon
soit
terminée.
Le
départ
est
donné
juste
devant
l'entrée
de
la
grotte
que
certains
sont
allés
visiter
avant
la
course.
Nous
sommes
à 387m
d'altitude,
après 4
km
vallonnés,
il
faut
attaquer
une
descente
d'environ 6km
pendant
laquelle,
nous
traversons
les
villages
de
Case Lucia (133m
d'alt.)
et Carretiello (120m
d'alt.).
Au
passage
du 10e
km (110m
d'alt.),
nous
sommes
au
pied
de
la
ville
de Roccadaspide
et
c'est
une
dernière
montée
tout
en lacet
qu'il
nous
faut
encore
gravir
pour
rejoindre
le
centre
touristique
et
la
ligne
d'arrivée,
située
à 354m
d'altitude.
Du
premier
à
passer
la
ligne, Abdelhadi El Hachimi,
à
la
dernière,
la
française Maria Fabre,
c'est
une
véritable
marée
humaine
qui
nous
a
accueilli
et
encouragé
pendant
toute
cette
ultime
montée.
Il
n'aura
fallu
qu'une
petite
heure,
après
l'arrivée
de
la
dernière,
pour
que
l'organisateur
commence
la
remise
des
récompenses.
Des
coupes
et
trophées
pour
les 20
premiers
hommes
et
les 6
premières
femmes,
avec
des
primes
en
argent
pour
tous.
Des
coupes
encore,
pour
les 3
premiers
de
chaque
catégorie
hommes
et
femmes,
avec
toujours
des
petits
cadeaux
supplémentaires.
Belle
moisson
de
coupes
pour
les
représentants
français,
Modestino Preziosi
(Italien,
mais
résidant
en
France,
à
Aclou)
termine
6e
de
la
course;
Sylvain
Bazin
de
Rambouillet, 8e;
Pascal
Larmoire
de
Rambouillet, 43e
et
3e V2;
Claire
Garbagnati
de
Paris,
96e
et
6e
Femme;
Daisy
Petithory
de
Mulhouse, 116e
et
1e V2F; Huguette Foures
de
Bordeaux,
117e
et
2e V2F; Eva Humbert
de
Damville, 126e
et
1e V1F; Maria Fabre
de
Plessis Trévise, 137e
et
3e V2F
et
pour
finir,
votre
serviteur,
Fabrice Humbert, 111e
et
14e V2H,
qui
n'a
pas
ramené
de
coupe,
mais
plein
de
photos
et
de
souvenirs,
et
n'est-ce
pas
là,
le
principal,
les
rencontres
et
le
partage
avec
les
autres.
Impressions des 3 Normands dans
la course :
Au
milieu
des
215
participants,
venus
pour
la
plupart
d'Italie,
quelques
Suisses,
des
Allemands,
des
Espagnols
et 8
Français
dont 3
Normands. Modestino Preziosi,
Italien
mais
résidant
depuis
quelques
années
à Aclou
a
embarqué
avec
lui Fabrice
et Eva Humbert
de Damville,
dans
cette
aventure
d'une
semaine
dans
une
région
qu'il
connaît
bien
pour
y
avoir
résidé
de
nombreuses
années.
C'est
une
course
de 72,8km,
répartis
en 5
étapes,
qui
se
déroule
entièrement
dans
un
parc
national
immense,
recouvrant
un
peu
plus
de 181000
Ha,
dont
le
point
le
plus
haut
se
situe
à 1899m
et
le
plus
bas
au
niveau
de
la
mer.
Nous
sommes
prévenus
dès
le
départ,
nous
n'aurons
pas
beaucoup
de
portions
plates.
Aucun
problème
pour Modestino
qui
a
déjà
participé
aux
éditions
précédentes,
car
même
si
les
étapes
changent
chaque
année,
ce
sont
toujours
les
mêmes
bases :
partir
d'un
village,
souvent
accroché
à
une
colline,
descendre
dans
la
vallée
et
remonter
pour
rejoindre
l'arrivée
dans
un
autre
village,
au
sommet
d'un
piton
rocheux.
Les
distances
sont
différentes
chaque
jour,
les
temps
sont
cumulés
pour
avoir
un
classement
final,
il
est
quand
même
possible
de
ne
pas
courir
une
étape,
ou
plusieurs,
mais
vous êtes
pénalisés
par
un
temps
de 24h
par
course
non
courue.
Tous
les
jours,
des
autocars
viennent
nous
chercher
dans
les
hôtels,
où
nous
sommes
logés,
pour
nous
emmener
vers
les
villes
de
départ.
Ils
nous
récupèrent
ensuite
dans
les
villes
d'arrivée
et
nous
raccompagnent
à
nos
hôtels,
c'est
très
bien
organisé.
Pour
toutes
les
étapes,
les
départs
se
font
à 18h,
sauf
pour
le semi-marathon,
qui
est
à 17h.
Ce
qui
permet
à
tous
les
participants,
de
pouvoir
visiter
la
région
ou
profiter
de
la
mer
ou
de
piscine,
le
matin.
La
Course.
Pour Modestino Preziosi,
l'enfant
du
pays,
les
choses
s'annonçaient
difficile
dès
le
début.
En
effet,
pour
la
plupart
des
athlètes,
venus
pour
gagner,
le
premier
objectif
est
de
battre
le recordman
du
Monde
de
Courses Extrêmes,
et
même
si
ce
sont
tous
des
amis,
ce
n'est
pas
pour
autant
qu'ils
se
font
des
cadeaux,
une
fois
la
course
lancée.
Pour Fabrice
et Eva Humbert,
les
espoirs
sont
moindres.
Venir
participer
à
cette
course
en
Italie,
c'est
d'abord
découvrir
une
région
inconnue
en
rencontrant
les
gens
qui
vivent
ici
dans
la
montagne
et
partager
de
bons
moments
avec
eux.
Pour
les
coupes
et
les
médailles,
nous
n'y
pensons
même
pas.
Après
l'arrivée
de
la
première
étape
entre
Santa Maria
et Agropoli,
longue
de 12,2km,
voici
les
impressions
de
nos 3
Normands :
Modestino Preziosi :
"Je
termine 3e
de
la
première
étape
avec 2"
d'avance
sur
le 4e,
mais
à 2'02"
du 1e, Abdelhadi El Hachimi.
D'origine
marocaine,
il
habite
à
Milan,
il
n'a
pas
fait 1000km
pour
faire
de
la
figuration,
il
va
être
difficile
à
battre,
mais
je
vais
essayer
de
me
maintenir
dans
le
peloton
de
tête
et
on
verra
bien".
Éva Humbert :
"J'ai
eu
très
peur
que
nous soyons
obligés
de
courir,
sous
la
pluie,
cette 1e
étape,
car,
quand
nous attendions
l'autocar,
chargé
de
nous
conduire
au
départ
de
la
course,
un
violent
orage
s'est
abattu
sur
notre
hôtel,
coupure
de
courant,
inondation
dans
le
hall,
le
ciel
est
devenu
noir
et
nous avons
fait
le
trajet
pour
rejoindre
Santa Maria,
sous
la
pluie.
Il
ne
s'agissait
que
d'un
orage
localisé,
pour
preuve,
le
charmant
petit
port,
d'où
est
donné
le
départ
n'aura
même
pas
vu
la
pluie.
Nous
avons
couru
sous
le
soleil,
une
étape
magnifique,
pour
les
décors.
Pour
les
résultats,
je
termine 159e, 22e
femme
et 3e V1F,
je
suis
très
satisfaite".
Fabrice Humbert :
"Je
préfère
les
courses
longues
en
une
seule
étape,
car
n'étant
pas
très
bon
en
montée,
je
peux
facilement
revenir
dans
les
portions
descendantes,
mais
là,
c'est
trop
court
pour
revenir,
alors
j'ai
profité
de
la
vue
superbe
pour
faire
quelques
photos
et
j'ai
terminé
tranquillement
à
la 128e
place
et 21e V2,
je
crois
que
je
vais
aider Eva
à
conserver
sa
bonne
place
en V1F."
Pour
la 2e
étape,
de Ogliastro
à Cicérale,
la
distance
à
parcourir
est
de 11,5km,
mais
la
montée
est
si
importante
que
presque
tous
les
participants
vont
mettre
le
même
temps
que
pour
l'étape
de
la
veille.
Modestino Preziosi :
"Aujourd'hui,
j'ai
mis 29"
de
plus
qu'hier
et
de
la 3e
place,
je
passe
à
la 4e,
mais
rien
de
grave,
nous
sommes 8
à
nous
tenir
dans
un
mouchoir
de
poche,
c'est
bien
pour
le
spectacle".
Éva Humbert :
"J'ai
bien
géré
la
montée,
pour
preuve,
j'ai
couru
l'étape
en 1h13'35"
et
hier,
j'avais
mis 1h18'53",
donc
j'ai
fait 5'18"
de
moins,
il
n'y
en
a
pas
beaucoup
dans
le
peloton
qui
ont
réalisé
une
si
belle
opération.
J'ai
doublé
et
laissé
sur
place
la 2e V1F
et
j'ai
pris
sa
place
au
classement,
je
commence
à
croire
que
la
victoire
en V1F
est
à
ma
portée,
il
faut
que
je
reste
concentrée
pour
y
arriver."
Fabrice Humbert :
"Contrairement
à Eva,
j'ai
mis 42"
de
plus
qu'hier,
mais
pour
quelqu'un
qui
n'aime
pas
les
montées,
je
m'en
suis
bien
tiré.
Il
ne
fallait
surtout
pas
se
griller
aujourd'hui
car
demain
il
y
a
un
semi
qui
nous
attend.
J'ai
regagné
quelques
places
au
général
et
je
suis 19e V2."
La 3e
étape
est
la
plus
dure, 21,1km
à
parcourir
entre Novi Velia
et Vallo Della Luciana,
en
plus,
il
fait
très
chaud
au
moment
du
départ,
à 17h,
la
température
oscille
entre 25
et 26°.
Modestino Preziosi :
"C'est
l'étape
que
j'aurais
aimé
gagner,
longtemps
en
tête
avec Abdelhadi El Hachimi, Marco Baldini
et Gennaro Varrella,
une
vilaine
chute
dans
un
passage
en
sous
bois,
m'a
contraint
à
ralentir
et
à
laisser
passer 6
autres
coureurs,
en
terminant 10e
de
l'étape,
je
me
retrouve 6e
au
classement
général,
il
va
falloir
être
vigilant
pour
les 2
dernières
étapes."
Éva Humbert :
"Très
fatiguée
ce
matin,
je
ne voulais
pas
prendre
le
départ
du
semi,
mais Fabrice
m'a
un
peu
forcé
et
j'ai
accepté
de
partir,
en
espérant
aller
jusqu'au
bout.
La
Suissesse Jacqueline Cristiano,
qui
était
jusque
là
en
tête
de
la
catégorie V1F
n'a
pas
pris
le
départ
du
semi,
elle
se
retrouve
donc
avec
une
pénalité
de 24h.
Avec 5'32"
d'avance
sur
l'Italienne Lau Tanik,
au
départ,
je
suis
restée
avec
elle
pendant
une
bonne
partie
de
la
course
et
j'ai
accéléré
à
l'approche
de
l'arrivée
pour
encore
augmenter
mon
avance."
Fabrice Humbert :
"J'ai
beaucoup
aimé
cette
étape,
si
on
oublie
les 5
premiers
km, 4
en
montée
à 10%
suivis
par
encore 1km
à 16%.
Nous
avons
eu
une
vue
magnifique
en
arrivant
au
sommet,
et
nous
sommes
passés
dans
des
petits
villages
très
typiques
d'Italie,
avec
linge
étendu
aux
fenêtres,
et
traversant
la
rue,
au
dessus
de
nos
têtes.
J'ai
surtout
apprécié
la
superbe
descente
qui
m'a
permis
de
redoubler
quelques
bons
grimpeurs
qui
m'avaient
lâchement
abandonné
dans
la
montée.
J'en
ai
profité
pour
reprendre
quelques
places
au
classement."
Avant
la 4e
étape,
nous avons
droit
à
une
journée
de
repos,
bien
mérité.
Pour
certains,
c'est
repos
total
au
bord
de
la
piscine
ou
au
bord
de
mer.
Un
groupe
part
pour
la
journée,
visiter Capri
et
longer
en
bateau
la
côte Amalfitaine.
Pour
le
couple Éva
et Fabrice Humbert,
c'est
en
train
que
nous
allons
visiter
les
ruines
de Pompéi.
Pour
la 4e
étape,
longue
de 13,5km,
la
température
a
encore
grimpé,
il
fait
presque 30°
à 17h
au
moment
du
départ.
On
nous
annonce
une
étape
sans
difficultés
jusqu'au 12e
km.
Pour
la
fin,
on
s'attend
tous,
à
une
super
montée.
Modestino Preziosi :
"Je
me
suis
soigné
pendant
la
journée
de
repos
et
j'ai
tenté
le
tout
pour
le
tout
dans
cette 4e
étape.
Mais
il
était
impossible
de
suivre Abdelhadi
dans
la
descente,
et
quand Marco
et Gennaro
ont
accéléré,
je
n'ai
pas
réussi
à
les
suivre
et
je
termine 4e,
et
je
reste
encore 6e
au
classement
général."
Éva Humbert :
"C'est
vrai
que
ce
n'est
sûrement
pas
la
plus
belle
étape,
mais
c'est
encore
une
fois
dans
l'ascension
finale
d'environ 1,5km
que
j'ai
fait
la
différence
avec
mes
adversaires
proches.
Je
suis
contente
de
conforter
mon
avance
et
de
conserver
ma 1e
place
en V1F."
Fabrice Humbert :
"Belle
étape
tranquille,
jusqu'au km.12,
ensuite,
il
faut
grimper,
le
plus
souvent,
au
moral,
pour
finir.
Il
y
a
quand
même
une
chose
qui
me
réconforte,
je
commence
à
doubler
des
concurrents
dans
les
montées …
je
n'en
déduis
pas
que
je
m'améliore,
mais
je
pense
que
tout
le
monde
commence
à
être
fatigué.
Je
suis
passé
à
la 111e
place
au
général
et 14e V2,
c'est
pas
mal,
je
suis
satisfait."
Le
départ
de
la 5e
étape
est
donné
devant
l'entrée
de
la
Grotte
Di Castelcivita
et
dans 14,5km,
quand
nous arriverons
à Roccadaspide,
il
en
sera
terminé
pour
cette 5e
édition
de
la Transmarathon.
Une
fois
de
plus,
c'est
une
étape
très
vallonnée
qui
nous
attend,
avec
au 10e
km,
alors
que
nous serons
à 110m
d'altitude,
une
superbe
montée
vers
l'arrivée,
au
centre
de Roccadaspide,
jugée
à 354m
d'altitude,
sympa,
pour
finir …
Après
la
course,
nous avons
eu
droit
à
une
remise
de
récompenses
grandiose.
Les 20
premiers Hommes
et
les 6
premières
femmes
sont
repartis
avec
coupes
et
trophées
ainsi
que
des
primes
en
argent.
Ensuite
les 3
premiers
de
chaque
catégorie,
hommes
et
femmes
ont
aussi
été
récompensés,
par
des
coupes
et
plaquettes.
C'est
pendant
le
repas
qui
a
suivi
la
remise
des
récompenses
que
nos 3
Normands
ont
déclaré :
Modestino Preziosi :
"Je
n'ai
rien
pu
faire
dans
la
dernière
étape,
j'ai
terminé 5e
et
ce
n'est
pas
suffisant
pour
remonter
au
classement
général.
Je
termine
donc 6e
de
la
course
et
c'est
bien
quand
même.
Il
y
aura
une 6e
édition
et
j'y
serai,
avec
j'espère
encore
plus
de
Français.
Je
suis
content
pour Eva
que
j'ai
fait
venir
ici
et
qui
repart
avec
une
belle
place
de 1e V1F,
je
suis
sur
qu'elle
est
déjà
prête
à
revenir
pour
défendre
son
titre."
Éva Humbert :
"Je
suis
vraiment
heureuse,
car
je
ne pensais
même
pas
au
podium
en
arrivant
ici,
et
encore
moins
à
la
première
place
en V1F,
je
termine 126e
de
la
course, 16e
femme,
et 1e V1F.
Nous avons
passé
une
semaine
dans
un
super
hôtel,
rencontré
plein
de
gens
sympathiques
et
surtout
j'ai
renoué
avec
mes
racines,
je
suis
née
à
moins
de 200km
de
l'endroit
où
se
déroule
la
course
et
je
pense
que
pour
l'année
prochaine,
nous partirons
une
semaine
plus
tôt,
et
je retournerai
dans
ma
famille
que
je
n'ai
pas
vu
depuis
plus
de 30
ans.
Un
grand
merci
à Modestino
de
nous
avoir
emmené
dans
cette
aventure,
sans
oublier Brigitte Piette
(sa
compagne)
qui
s'est
occupée
de
notre
voyage,
et
qui
malheureusement
n'a
pas
pu
venir
cette
année."
Fabrice Humbert :
"C'est
une
très
belle
course,
qui
demande
quand
même
un
minimum
de
préparation,
surtout
pour
ceux
qui
cherchent
la
performance.
Beaucoup
de
relance,
des
belles
montées
mais
aussi
des
descentes
techniques
en
font
une
course
très
attrayante.
Les
nombreuses
primes
distribuées
peuvent
aussi
encourager
à
venir
se
confronter
aux
Italiens.
On
peut
venir
en
famille,
il
y
a
tellement
de
choses
à
faire
dans
la
région,
visite
des
sites
de Paestum, Agropoli, Pompei
et
plein
d'autres,
avec
en
plus
l'assurance
d'un
beau
soleil,
comme Eva
l'a
dit,
nous
allons
sûrement
revenir,
j'essaierai
de
faire
mieux
que 111e."
http://www.libertasagropoli.com/transmarathon.htm
|

Le superbe
site de Paestum

Une des plages
de Agropoli

Le port de
plaisance de Agropoli

Une ruelle de
la ville de Agropoli

Agropoli

Le site de
Pompeï, avec au fond, le Vésuve

Novi Velia

Au pied de la
montée vers le village de Roccadaspide, devant la statue de Padre Pio

Un peu de
repos entre 2 étapes

Daisy
Petithory de Mulhouse, avec qui nous avons fait le voyage en train,
Napples-Agropoli

Fabrice et
l'Allemand Josef Kaufmann



Madalena Carrino, 1ere Féminine

Modestino
Preziosi, grâce à qui, nous avons connu cette course, et fait le voyage,
pour y participer


L'arrivée de
Maria Fabre

Éva et sa
soeur Maria

Une partie des
vainqueurs

Maria Fabre, 1e V2F - Madalena Carrino,
1ere Féminine et 1e SéniorF - Éva Humbert, 1e V1F |